Publié dans Société

Intégration dans le secteur formel - Des commerçants ambulants prêts à négocier

Publié le mardi, 18 octobre 2022

Les commerçants ambulants exerçant dans la Commune urbaine d'Antananarivo vivent dans l'inquiétude depuis maintenant des années, à cause du projet d'assainissement de la CUA. A plusieurs reprises, ils ont rencontré le maire Naina Andriantsitohaina pour pouvoir poursuivre leurs activités, malgré le projet. Cependant, le premier magistrat de la ville n'a cessé d'encourager les commerçants à entrer à l'intérieur des marchés et n'a laissé place à la gabegie. 

 

Actuellement, 9 associations de commerçants dont Anosizato, Ambohimanarina, Mahamasina, Isotry, Pavillon Analakely, Andravoahangy et  Ambatomaro sont prêtes pour une coopération avec la Commune urbaine d'Antananarivo afin d'intégrer les commerçants dans le secteur formel. Après une signature de convention qui s'est tenue la semaine dernière entre les deux parties, les membres des 9 associations se sont rassemblés pour la première fois, hier. 

D'après la présidente de l'association des commerçants ambulants d'Andrefan'Ambohijanahary et Mahamasina, Razafindravao Pascaline, l'objectif est de témoigner leur volonté de concrétiser la vision du maire concernant  l'amélioration de la ville d'Antananarivo. " La majorité d'entre nous sont des commerçants ambulants. Après une réunion avec le maire, il ne nous a pas négligés, mais nous a proposé de réunir dans une association pour mieux régler notre problème et chercher ensemble une issue. Nous sommes prêts à suivre ses consignes pour le bien de tout le monde", soutient-elle. 

Ils ont même élaboré des projets pour améliorer leurs activités et assurer leur pérennisation, et ont organisé plusieurs activités afin de soutenir le projet dont l'assainissement et la sécurité du marché. Pour eux, c'est une sorte de retour d'investissement. 

Elle a ainsi mis un accent sur la digitalisation pour améliorer la gestion du marché dans la Capitale et éviter la corruption. 

 A noter que ces associations incluent celles qui sont déjà à l'intérieur du marché et des  commerçants ambulants désireux d'entrer dans le secteur formel. Quant à la digitalisation, l'association encourage le développement du projet afin de lutter contre la corruption.

 

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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